L'édito  

    Pour autant depuis plus de 50 ans cette activité a évolué : en France, la mode des châteaux de sable est apparue au cours de la révolution industrielle, grâce au chemin de fer et aux congés payés qui ont rendu possible les vacances à la mer.

    Puis elle s’est développée sous une forme d’art éphémère avec des concours de sculpture de sable un peu partout dans le monde.

    Enfin, la notion de sable  a interpellé la communauté  scientifique  autour des applications susceptibles d’intervenir dans de nombreux domaines comme celui de la construction. L’utilisation du sable arrive ainsi en 3^ème position après l’eau et l’air dans les produits les plus utilisés et/ou consommés par l’homme : les poudres et grains, comme le sable,  représentent environ 70 % du stade intermédiaire des objets finis. Ils constituent donc une priorité humaine et économique.

    Il s’agit cependant d’une matière à priori banale avec laquelle nous cohabitons au quotidien, sur les plages de notre région, au bord des rivières...

    De ce fait, nous avons tous déjà remarqué que le sable dans son état naturel a plusieurs consistances, tantôt dur, tantôt mou, voire mouvant, alors même qu’il s’agit du même élément.

    Il fait tellement partie de notre environnement quotidien qu’il nous paraît sans secret et pourtant en réalité il dissimule bien des questionnements.

    Ainsi votre magazine Archimède a cherché à déterminer pour vous, lecteurs curieux et passionnés de sciences, les paramètres primordiaux permettant d’obtenir le château de sable le plus résistant.

    Pour savoir comment optimiser la solidité d’une structure sableuse, nous nous attacherons donc tout d’abord à la consistance de la matière utilisée, puis à l’application à une structure artificielle. Enfin, dans notre ultime page, vous trouverez  les clés de cette enquête et pourrez participer en réalisant votre propre « super-château ».